La résilience
23 OCTOBRE
La résilience, c'est la capacité à absorber les chocs.
Dans le cas des villes, c'est la capacité à faire face, par exemple, à des ruptures d'approvisionnement (en nourriture, en essence...). Prenons l'exemple d'un blocus des routes par une profession en grève : en quelques jours, les rayons alimentaires des magasins sont vides et les pompes à essence sont fermées. On imagine le désordre qui s'ensuit.
Dans le cas d'une ville, la résilience s'appuie sur :
- la diversité : diversité des acteurs (du monde économique, des associations, ...), des savoirs-faire, des ressources alimentaires, des sources d'énergie...
- la relocalisation : de l'économie, de la production alimentaire, de la production d'énergie, etc... permettant une plus grande autonomie tout en restant ouvert sur le monde
- les interactions : la multiplicité des liens entre les personnes pour coopérer, tirer profit de chaque compétence et s'entraider
Dans le cas d'un jardin cultivé en permaculture, la résilience s'appuie sur :
- la biodiversité : la variété des espèces animales et végétales, un sol vivant...
- la multiplication des interactions entre les éléments du système. Chaque élément a plusieurs fonctions et chaque fonction s'appuie sur plusieurs éléments.
- peu d'intrants qui proviennent de l'extérieur : pas d'engrais chimiques, peu d'énergie fossile.
- le recyclage des déchets qui deviennent une ressource